Le personnel pénitentiaire et le corps soignant de la prison centrale de Bunia ont été outillés sur la santé du détenu dans maison carcérale. C’était lors d’un atelier de trois jours organisé par le Comité International de la Croix-Rouge, CICR sous délégation de Bunia, clôturé ce mercredi 18 septembre 2024 à l’hôtel Karibuni.
À en croire le Docteur Elias Saade, Médecin chargé du programme de santé en détention du CICR en RDC, cet atelier va aider le corps soignant à analyser et suivre la situation de la santé des personnes en détention.
“Cet atelier vise principalement à outiller les personnes qui travaillent en milieu carcéral avec les méthodes pour mieux analyser et suivre la situation de la santé des personnes privées de liberté. Notre soutien vient dans le cadre d’analyser la situation mais aussi de proposer une réponse” a-t-il indiqué.
De son côté le Docteur Willy, Médecin Directeur de la prison centrale de Bunia a noté que la tenue cet atelier va permettre le corps soignant de la prison centrale de s’améliorer.
“Nous allons nous battre pour nous améliorer parce que nous avons eu une connaissance spécifique liée à la prison. Au par avant on soignait sur base de connaissances générales,mais avec cette formation, nous venons d’avoir les connaissances qui sont liées à ce que nous appelons la population clé, particulièrement la population carcérale” a-t-il déclaré.
Le Directeur de la prison centrale de Bunia, le Lieutenant Colonel Camille Nzonzi a pour sa part, signifié que grâce aux notions apprises la santé des détenus va s’améliorer.
“Les échanges ont tourné autour de la situation des détenus en milieu carcéral c’est à dire nous devons faire une prévention pour que ces détenus puissent avoir la bonne santé, à l’entrée tout comme à la sortie qu’on retrouve le détenu en bonne santé”.
Pour le représentant du chef de la division provinciale de la santé, DPS-Ituri à cet atelier, le Docteur Willy, cet atelier a permis de découvrir certains problèmes liés à la santé dans la prison centrale de Bunia.
“On a constaté qu’il y a des problèmes au niveau de la tuberculose et au VIH/SIDA, pas de microscope, il n’y a aucune directive par rapport à la prise en charge du paludisme” a-t-il fait savoir.
Soulignons que 30 personnel pénitentiaire et corps soignant ont pris part à cet atelier de formation.
Joseph Kisuki