Il est constaté depuis le jeudi 15 août la rareté de maïs dans les différents marchés de la ville de Tshikapa au Kasaï. Au marché abattoir par exemple situé au bord de la rivière Kasaï dans la commune de Mbumba, un seau de maïs qui se vendait à 12.000 et 14.000 FC se négocie à 18.000 et 20.000 FC, au marché 3 Z, c’est identiquement à 20.000 FC, au centre-ville dans la commune de Kanzala, cette mesurette (seau) de maïs se négocie actuellement à 20.000 FC voire 22.000 FC et à Dibumba, c’est à 20.000 FC.

Certains vendeuses et vendeurs de cette denrée alimentaire laissent entendre qu’il y a maintenant plus d’une semaine que le maïs est rare dans les milieux de production ou villages où ils ont toujours l’habitude d’aller acheter pour venir vendre en ville. Ils accusent des cultivateurs de ne s’être pas donnés à l’agriculture la saison dernière, aux raisons de campagne électorale.

“Partout où nous avons l’habitude de procurer du maïs pour venir ravitailler la population de Tshikapa, on n’y trouve plus en abondance le maïs depuis maintenant plus d’une semaine. Une petite quantité qui s’y trouve pour l’acheminer à Tshikapa. Nous éprouvons d’énormes difficultés pour le transport, et aussi aux péages à toutes les entrées de la ville. Nous payons 2.500 FC par sac, c’est ainsi que le prix de cette denrée est revu à la hausse” font savoir des sources concordantes.

Cette situation perturbe la quiétude de la population qui est en pleine préparation de la rentrée scolaire qui se passe pendant la situation critique économique.

Martin Nyamabu à Tshikapa