Un enfant de trois ans aurait été violé par des hommes non encore identifiés au quartier Dépôt, avenue Ngoté dans la commune rurale de Mungbwalu en territoire de Djugu, a indiqué le chef de ce quartier Banguneni Gbalande lundi 19 Août 2024
“Une fillette de 3 ans a été victime d’un cas de viol. Sa maman était partie faire un achat à la boutique et à son retour, la dame Esther n’a pas retrouvé sa fille à la maison. Du coup, elle s’est mis à la chercher et c’est dans un bafond que cette victime de 3 ans sera retrouvée avec des blessures graves sur sa partie intime avant d’être dépêchée à l’hôpital général de référence de Mungnwalu” a expliqué Banguneni Gbalande.
Le médecin qui a procédé aux examens pour savoir si elle a été violée ou pas affirme que la partie intime de la victime a été complètement délabré. Le docteur Lokudu Richard précise néanmoins que le seignement a été stabilisé et que la fillette est stable pour l’instant en observant son évolution.
“Nous avons reçu une patiente âgée de 3 ans, victime d’une violence sexuelle. Nous avons objectivé de lésions énormes au niveau de son appareil génital qui a été complètement délabré. La fille a perdue son hymen et il y’a eu de lésions vaginales jusqu’à laisser le rectum à nu” a laisser entendre le médecin traitant.
Ce professionnel de santé souligne par ailleurs que la victime a même perdue une partie de son clitoris et la grande lèvre côté droit. Il pense que les bourreaux de la victime voulais enlever toute sa partie génitale.
“A part cette lésion, apparemment, les bourreaux voulaient couper tout son appareil génital avec un objet tranchant parceque le mode pubis jusqu’au pied de laine côté gauche a été coupé. La fille a perdue aussi une partie de son clitoris mais aussi la grande lèvre côté droit. La lésion est allée très loin jusqu’au niveau de périnée. L’organe génital féminin et l’anus ont été reliés par une lésion vraiment énorme” regrette le docteur Lokudu Richard.
Et d’ajouter :
“L’équipe chirurgicale a travaillé, on a stabiliser le seignement, on suturé les différentes lésions et nous supposons que la fille est stable pour l’instant. Jusque-là, nous décidons de l’observer, nous allons voir dans la mesure du possible, comme elle va évoluer aujourd’hui jusqu’à demain et décider par la suite”.
Mathieu Vatsos